Francine Legault

Agent immobilier dans la vallée de Comox

PORTRAIT de Francine Legault, agent immobilier dans la vallée de Comox

Que ce soit pour vendre ou acheter une maison, nous cherchons un agent immobilier en qui nous avons confiance. C’est une personne qui se doit d’être à l’écoute de nos besoins et de préférence, avec une certaine expérience dans le domaine ! Bien que l’achat ou la vente d’une maison soit synonyme de changement et d’excitation, il y a bien souvent une grosse part de stress et de questionnement. Il est donc préférable de faire équipe avec une personne qui peut nous guider lors des différentes étapes et qui soit prête à s’adapter à nos besoins. La première fois que j’ai rencontré Francine Legault, c’était lors du club de lecture ! Elle est drôle et dynamique. Elle sait mettre les gens à l’aise au premier contact. Elle est aussi très flexible : j’ai dû reporter notre rencontre pour réaliser ce portrait à 2 reprises et à chaque fois elle s’est montrée compréhensive. Finalement, nous avons enfin réussi à nous voir et elle m’a accueilli avec un grand sourire.

Quelles raisons t’ont poussée à devenir agent immobilière ?
J’ai toujours été intéressée par la décoration d’intérieur et j’aime interagir avec les gens. J’ai beaucoup déménagé au cours de ma vie et à chaque fois, les agents immobiliers m’ont bien aidée et accompagnée. En devenant agent immobilière, je voulais en quelque sorte aider et transmettre à mon tour de bons conseils à mes clients. J’ai suivi des cours de décoration d’intérieur et je suis assez douée pour visualiser et améliorer une pièce. J’aime conseiller mes clients sur les améliorations possibles qu’ils pourraient faire (avec un budget limité) afin de mieux vendre leur maison.

En quoi consiste ton travail auprès de tes client(e)s ?
J’offre deux types de services bien distincts :
ACHAT
Lorsque mes clients veulent acheter un bien
, il faut leur expliquer les différentes étapes du processus surtout lorsqu’il s’agit de leur premier achat. Il faut d’abord qu’ils soient en relation avec un courtier ou avec une institution bancaire pour déterminer leur budget. Ensuite, nous discutons ensemble pour bien identifier leurs besoins, par exemple s’ils veulent acheter un appartement, je les informe qu’il y aura sûrement des frais de copropriété. S’ils achètent une maison sur une terre avec un bail (lease land), ils ne seront que propriétaires de la maison et pas du terrain, comme c’est le cas sur les réserves indiennes ou à UBC. Je les aide aussi à gérer leurs émotions et leurs attentes, à ne pas se décourager si leur première offre n’est pas acceptée. Il va forcément y avoir une autre opportunité.

VENTE
Lorsque mes clients veulent vendre un bien
, je dois les informer sur la valeur réelle de leur maison. Nous surévaluons souvent notre maison, car nous y sommes attachés sentimentalement. S’ils veulent en tirer le maximum de profit, je leur propose plusieurs changements. Par exemple, une maison s’était mieux vendue à un an d’écart, car le revendeur avait seulement changé les couleurs des peintures intérieures. Il avait repeint tous les murs originellement orange en couleur plus neutre.

As-tu fait des études ou suivi une formation ?
Oui, j’ai suivi un cours à UBC. Le permis d’exercer est renouvelable tous les 2 ans. Une fois que l’on devient agent immobilier, il faut valider 18 crédits dans différents cours/domaines, sinon notre licence n’est pas renouvelée.

Quel a été ton cheminement professionnel ?
Quand je suis arrivée en Colombie-Britannique, j’avais une formation en comptabilité et je savais bien gérer l’organisation d’un bureau. J’ai d’abord travaillé dans une station essence où je les ai aidés à organiser leur bureau. Puis je suis allée travailler dans une agence qui me confiait des missions temporaires, mais je ne percevais qu’une partie du revenu et je trouvais parfois frustrant de ne pas communiquer directement avec les clients. J’ai donc décidé de me lancer toute seule en affaires et j’ai commencé à démarcher directement mes propres clients. Ce qui m’a permis d’occuper plusieurs postes comme vendeuse de service de recyclage pour les entreprises, et de déchets médicaux. Enfin j’ai beaucoup appris sur les relations humaines lorsque j’ai travaillé pour le bureau d’un investigateur privé.

D’une manière ou d’une autre, j’ai toujours voulu être agent immobilière et cela fait maintenant 13 ans que j’exerce ce métier. Mes 30 ans d’expérience dans la vente et en négociation me servent tous les jours.

Qu’aimes-tu le plus dans ton travail ?
J’aime ressentir l’excitation des clients qui achètent pour la première fois, je suis bien souvent aussi enthousiaste qu’eux. J’aime le sentiment que l’on partage à ce moment-là, ce n’est pas facile à décrire, car c’est encore mieux que de la joie !

Quand il s’agit de ventes, j’aime quand les clients ont suivi mes conseils et que la maison se vend comme ils le souhaitaient. Avant de choisir un agent immobilier, les clients en rencontrent plusieurs. Si lors d’une entrevue, je sens que nous n’allons pas former une bonne équipe, je leur conseille de choisir un autre agent.

Quel est ton plus grand défi ?
Je pense que je ne suis pas assez « agressive », à cause de cela, je n’ai pas l’inscription (listing) ou le contrat pour vendre la maison. Il arrive que certains clients choisissent un autre agent alors que nous nous sommes déjà rencontrés plusieurs fois et que je leur ai donné des conseils de réaménagement. Lorsque la maison se vend et que je réalise qu’ils ont fait tous les réaménagements que je leur avais conseillés, c’est un peu frustrant pour moi.

As-tu une anecdote ou une blague à partager avec nous ?
J’en ai plusieurs. Un de mes premiers clients-acheteurs avait un budget maximal de 565 000,00 $ et voulait emménager en mai. Le vendeur voulait déménager en juin. Alors après négociation, mon client a finalement eu la maison à 493 000,00 $. Il n’arrivait pas à s’enthousiasmer de l’économie qu’il avait faite, car il devait emménager en juin, mais là je lui ai dit qu’avec l’argent qu’il avait épargné, il pourrait facilement trouver une solution de logement pour un mois. Parfois, il faut être capable de faire prendre du recul à nos clients.

Si tu étais un mot français, lequel serais-tu et pourquoi ?
« Humour », j’adore rire ! J’aime faire des blagues, c’est vraiment essentiel dans la vie.

Renseignement sur Francine Legault :

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