L’île de Vancouver est un endroit propice à l’observation de la faune naturelle et animale. Tous les amoureux de la région s’entendront sur la beauté des paysages qu’offre la vallée de Comox. La montagne, la mer et les forêts forment de magnifiques cadres d’images. Que vous soyez un photographe dans l’âme ou un amateur des scènes quotidiennes qui nous entourent, je suis certaine que vous prendrez plaisir à lire le portrait de Catherine Babault. Passionnée par la photographie depuis son enfance, Catherine a fait le choix de vivre de sa passion et a lancé Catherine Babault Photography. Elle s’est spécialisée dans la photographie de nature et d’architecture. Elle offre des ateliers qui aident les gens à mieux comprendre le côté technique et artistique de la photo pour les débutants et amateurs. Bonne lecture !
Quelles raisons t’ont poussée à devenir photographe professionnelle ?
La photographie est une passion depuis ma jeunesse. En 2017, je me suis présentée pour la première fois à un concours photographique, au niveau national, et j’ai remporté deux prix : Meilleure du spectacle et Première place dans la catégorie Animaux. Lors du Gala de la remise des prix à Ottawa, le président du jury m’a rencontrée à part et il s’est montré très encourageant. Une petite graine a commencé à germer… Comme la photographie prenait de plus en plus de place dans ma vie, il était devenu naturel de faire le grand saut.
Quels services offrez-vous au studio ?
Mon studio s’étend sur l’Île de Vancouver et au-delà puisque je suis photographe naturaliste. Je donne des ateliers de photographie de nature sur le terrain, je vends des tirages d’art à des clients privés et des entreprises, et je vends des licenses pour l’utilisation de mes images à des fins publicitaires, éditoriales, commerciales et pour le web. J’ai publié un livre intitulé Vancouver Island Wildlife, A Photo Journey, en octobre 2020 (Why Not Publishing) qui, en plus de donner quelques conseils en photographie, présente la faune, la flore et les paysages de l’Île de Vancouver.
As-tu fait des études ou suivi une formation particulière ?
Les arts visuels sont une forme d’expression depuis mon enfance. En plus de la photo, j’ai fait de la peinture à l’huile pendant une vingtaine d’années. J’ai également suivi un cours de photographie à North Island College. J’enrichis constamment mes connaissances en étudiant le travail d’autres photographes et en faisant de la recherche sur la faune de notre région, les migrations, l’histoire, la géographie et la culture de l’île.
Qu’aimes-tu le plus dans ton travail ?
Il me permet de voyager et d’observer les animaux dans leur environnement naturel. Ainsi, j’ai pu assister à une maman phoque en train d’allaiter son petit, une loutre de rivière ramener sa proie (un canard !) sur le rivage ou un ours soulever des rochers à la recherche de poissons piégés par la marée basse. J’aime aussi le défi de composer des images évocatrices de sentiments chez l’observateur.
Quel est ton plus grand défi ?
Vivre de ma passion.
As-tu une anecdote ou une blague à partager avec nous ?
Ce qui est le plus amusant pour moi c’est lorsque les animaux s’endorment, complètement indifférents à ma présence, alors que moi je me sens tellement privilégiée d’être auprès d’eux. La plupart du temps, je me suis levée avant le soleil, j’ai voyagé sur une grande distance, affronté le froid, la pluie et le vent, je suis allongée sur leurs déjections et j’attends de longs moments qu’il se passe quelque chose. C’est une grande expérience d’humilité et ça me fait toujours sourire.
Si tu étais un mot français, lequel serais-tu et pourquoi ?
Passion. Je suis contente d’avoir découvert ma passion et de pouvoir la vivre pleinement. Je souhaite que chacun découvre la sienne.
Être francophone ou francophile, est-ce un atout ? Ça veut dire quoi ?
C’est un atout, car il donne accès à plusieurs cultures. Les francophones se rencontrent partout sur la planète et chaque groupe a sa propre culture. Tout comme chaque groupe de francophones au Canada a sa propre identité, son histoire, sa culture et ses idiomes. Rencontrer un francophone ou un francophile en pleine forêt, lors de mes excursions, est toujours une immense joie et un grand moment de partage !
L’AFCI a pour mission de partager et de promouvoir la langue française et la culture francophone dans deux régions principales, Campbell River et la vallée de Comox. Il vise à offrir des activités et des services aux francophones et francophiles de tous âges : parents, enfants, jeunes et adultes.
Nous reconnaissons que nous nous trouvons et que nos activités se déroulent sur des territoires traditionnels autochtones non cédés, y compris les territoires des nations Kwakwaka’wakw, Liǧʷiłdax̌, We Wai Kum, We Wai Kai et K’ómoks.
L’AFCI tient à souligner l’appui du Patrimoine canadien.
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